Un des plus gros succès de la plateforme Netflix, la série La Chronique des Bridgerton a déjà séduit plusieurs centaines de millions de téléspectateurs à travers le monde. Normalement destiné à un public féminin, il s’avère que cette série plait également aux messieurs. Loin d’être stéréotypée, cette série multiraciale sur des notes féministes a battu en peu de temps tous les records de visionnage. Alors quelle est la clé de ce succès ?
De la romance historique et du féminisme : fantasme ou réalité ?
Bien évidemment même si l’on est loin de la réalité du XIXe siècle avec un casting autant multiracial et cette touche de féminisme, il n’empêche que la société n’était pas pour autant aussi blanche que l’on pourrait croire et les prémices du féminisme connaissaient déjà ses premiers balbutiements.
Pourtant la série ne s’inscrit pas pour autant dans la tendance actuelle qui veut bien plus dénoncer un patriarcat omniprésent et des carcans sociaux et sexuels. Entre un Gossip Girls, Raisons et sentiments et Amour, gloire et beauté… La Chronique des Bridgerton surprend par son caractère savoureux, quelque peu avant-gardiste avec sa reine noire et pourtant si conventionnel.
Tea Time with the Queen. Bring your own snuff. #Bridgerton pic.twitter.com/iohn4fDxa7
— Bridgerton (@bridgerton) December 27, 2020
Du hot conformiste
La série ne manque pas surtout dans la première saison de passages hot mais toujours dans un certain conformisme. Car même avec une reine au pouvoir, le matriarcat n’offre pas plus d’avantages aux femmes. Pourtant la saison 2 soulève quelques questions intéressantes notamment sur l’indépendance des femmes. Moins sulfureuse que la précédente saison, ce deuxième volet reste tout de même prometteur pour les saisons à venir.
Le conservatisme pour les uns et la rébellion pour les autres dans ce XIXe siècle anglais, n’est pas si loin de rappeler des enjeux toujours actuels de notre société.